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Vivre et travailler à l’université

Contribuons avec Culture Montaigne
I. Une réponse aux besoins de chacun

Vivre à l’université, c’est d’abord partager des lieux et des conditions de vie commune qui touchent tant à la qualité des locaux, à la qualité des services qui sont quotidiennement proposés qu’aux sociabilités qui unissent la communauté des acteurs du campus. Mais ce projet commun ne saurait effacer le soin particulier qui doit être porté à chacun d’entre nous – enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, Biatss et étudiants. Ces services supposent qu’on accorde une attention accrue à la qualité de vie au travail en termes de gestion des ressources humaines stricto sensu, mais de manière plus générale qu’une attention particulière soit portée à chacun. Il s’agit donc :

  • de décliner les actions en fonction des besoins de chacun selon les spécificités des différentes catégories qui forment notre communauté ;
  • de définir conjointement un projet commun de vivre ensemble, pour renforcer l’existence d’une réelle communauté.

Le fil conducteur de nos actions sur ce volet sera la recherche d’une concertation et d’une implication la plus large possible, pour construire ensemble les conditions d’un mieux-vivre à l’Université selon des objectifs fixés en commun.

1. Personnels BIATS

Il s’agit d’aller vers une nouvelle approche du dialogue social, en proposant une concertation réelle et durable. Nous proposons ainsi de mettre en place des groupes de travail, en concertation avec les syndicats, pour aller le plus possible dans une réponse commune à apporter aux dossiers les plus sensibles.

Cette méthode de concertation a été initiée, avec un groupe réfléchissant à tous les aspects relatifs au temps de travail BIATS ou plus exactement à la maîtrise des passifs sociaux. Dans cette même logique, un travail collectif a débuté, conjointement, pour revoir la cartographie des emplois et la mise en place de la réforme relative à l’indemnitaire (Rifseep).

Une série de chantiers seront à initier dans les quatre années à venir :

  • les progressions de carrière des titulaires ;
  • l’accès à la fonction publique pour nos collègues contractuels ;
  • la formation des personnels ;
  • une attention particulière en direction des contractuels ;
  • un suivi individuel des carrières.

L’idée générale qui soutient ces chantiers est bien sûr de mettre en œuvre une politique des ressources humaines. Par cela, nous entendons la nécessité de délibérer sur une dimension prospective des Ressources Humaines (dans les années futures, quels nouveaux métiers par exemple?), en déterminant les éléments nécessaires (programmes de formation par exemple) pour atteindre les objectifs que nous nous fixerons. Ce travail structurera de fait les campagnes d’emplois à venir. Il ne s’agit pas de les figer mais de les orienter et de construire une feuille de route sur plusieurs années.

L’adoption et la mise en œuvre de la politique RH, initiée dans le cadre d’un dialogue social renouvelé passera, il va sans dire, les étapes essentielles du Comité Technique et du Conseil d’Administration (voir volet gouvernance).

Notre souci démocratique passera aussi par l’instauration d’une réunion de rentrée, réunissant tous les personnels BIATS, qui permettra de faire un bilan général des avancées du dialogue social, des chantiers en cours et des souhaits de chacun pour construire les questions à aborder, année après année.
2. Personnels enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs

Notre volonté est aussi de construire une politique RH pour les enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs, en concertation avec les syndicats, les élus des conseils et ce, dans une dimension prospective.

Plusieurs chantiers seront développés:

- valorisation des charges pédagogiques et d’enseignement (un travail de recensement est en cours et des propositions seront faites aux conseils pour une mise en œuvre à la rentrée 2016) ;

- aménagements possibles des calendriers universitaires, pour permettre à chacun de trouver le temps nécessaire à la recherche et la création.

Notre souhait est aussi, dans la même logique :

- de mettre en œuvre une politique RH pour les Professeurs Agrégés et les Professeurs Certifiés : aide à la recherche, suivi individuel pour une meilleure carrière ;

- d’accompagner les personnels non-statutaires (chargés de cours, ATER, allocataires-moniteurs, Contractuels) ;

- d’accompagner les jeunes collègues au moment de leur recrutement, et ce en lien avec les directeurs d’UFR et les directeurs d’équipe.

Nous proposons, pour mener à bien cette politique RH ambitieuse, de nommer un Vice-Président aux Ressources Humaines. Ses missions seront, en lien avec l’équipe,  d’initier et de développer le dialogue social, de mettre en œuvre les chantiers proposés sur les quatre ans à venir, de préparer les campagnes d’emplois.
3. Etudiants

Notre premier objectif est de mieux structurer la vie étudiante, en agissant sur plusieurs aspects :

  • création de lieux de sociabilité et de convivialité ;
  • soutien à la vitalité associative (en particulier en donnant plus d’importance à la Commission de Développement des études et de la Vie Associative - CDEVA) grâce, entre autres, au  FSDIE ;
  • développement, en liaison avec la Chambre d’agriculture de la Gironde, de formes alternatives de restauration, rapides mais de qualité, afin de compléter les propositions, aujourd’hui insuffisantes (en termes de variété et en termes de capacités d’accueil pendant la pause méridienne) du CROUS ;
  • développement de l’offre culturelle et sportive ( infra)
Notre priorité est également de lutter contre la précarité des étudiants, qu’elle soit sociale, sanitaire, psychologique (informations en direction des enseignants, veille sur les étudiants en détresse psychologique) ou liée aux conditions de handicap. Les actions qui pourront être entreprises en ce sens devront nécessairement être développées en partenariat avec l’UB (services partagés sur les questions de santé, utilisation des équipements sportifs, …) et à travers la COMUE. Nous poursuivrons l’augmentation des fonds consacrés au FSDIE urgence.
II. Un projet commun : « Nos Quotidiens à l’Université »

Le premier des chantiers concerne le cadre dans lequel ces actions devront nécessairement s’inscrire. Ainsi la requalification de notre cadre de vie, qui est une nécessité sur un campus vieillissant, est une actualité puisqu’elle s’inscrira en particulier dans l’opération Campus. Nous souhaitons que les choix concernant ces aménagements soient guidés par une concertation large des usagers :

  • tout au long du processus, pour accompagner les changements. Ainsi des ateliers de réflexion prospective (Ateliers des communs, en conformité avec le dossier déposé à la Région) permettront de partager l’information et d’orienter au mieux les priorités et les choix en prenant en compte l’expertise d’usage des personnels et des étudiants.
  • en étroite liaison avec les associations étudiantes et les représentants des personnels (associations, syndicats, élus des différentes instances).

Le deuxième aspect concernant la vie à l’université consiste à étoffer la politique de soins aux personnes :

  • renforcer et rendre plus visible la cellule de lutte contre le harcèlement, qui vise à accompagner les personnels afin de résoudre les conflits et tous les problèmes liés aux rapports humains au travail ;
  • étayer ses missions de prévention ;
  • conforter les actions de l’infirmerie, et à travers elle les actions liées aux questions de santé publique ;
  • dynamiser la politique d’action sociale afin de gagner en ampleur et de mieux répondre aux attentes concrètes des personnels ;

Pour ce faire, un pôle Qualité de Vie au Travail sera créé. Ce pôle dépendra de la DRH et travaillera en lien avec l’Amicale des personnels.

Nous poursuivrons notre politique en matière d’égalité homme/femme.

Enfin, il conviendra de développer l’offre sportive et culturelle, en suscitant la participation  pour répondre aux besoins de toutes les catégories d’acteurs :

  • développer l’offre de pratiques sportives (gestion du stress, relaxation, sport de plein air…) et artistiques (ateliers chorale, arts plastiques et photographie notamment) pour les enseignants, les personnels Biats et les étudiants;
  • renforcer nos partenariats avec les structures culturelles de la métropole afin d’obtenir des tarifs préférentiels et des partenariats avec leurs filières ; favoriser la création d’une billetterie gérée par les étudiants ;
  • lancer un grand chantier autour de la mutation du campus, associant les étudiants à des partenaires culturels, L’Université en commun ;
  • favoriser le développement du sport compétitif au niveau régional, national et international en le dotant d’un soutien technique et humain à la hauteur de ses ambitions ;
  • créer un musée à ciel ouvert et renforcer la présence artistique sur le campus ; élaborer une offre culturelle qui s’inscrive plus encore dans la continuité des travaux de nos équipes de recherche et de nos formations (séminaires et résidences artistiques croisés, ateliers artistiques appliqués…).
Par son ancrage et sa capacité à co-construire une offre culturelle variée, il s’agit d’ancrer UBM – en liaison avec la COMUE – dans son rôle de chef de file de la politique culturelle universitaire.